Assemblée : L’alerte du Pr El Hadji Mbodj sur les conflits politiques qui guettent le Sénégal
Hier Dimanche, dans l’émission « Face à la Nation » diffusée sur la chaine de télévision YouTube « B News Internationale » du journaliste Khalil Guèye,El Hadji Mbodj professeur agrégé des Facultés de Droit et de Sciences politiques, évoque le troisième mandat du Président Macky Sall, les révisions à réplétion de la Constitution, la Cohabitation à l’Assemblée Nationale.
Hier Dimanche, dans l’émission « Face à la Nation » diffusée sur la chaine de télévision YouTube « B News Internationale » du journaliste Khalil Guèye,El Hadji Mbodj professeur agrégé des Facultés de Droit et de Sciences politiques, évoque le troisième mandat du Président Macky Sall, les révisions à réplétion de la Constitution, la Cohabitation à l’Assemblée Nationale.
En ce qui concerne le troisième mandat Pr Mbodj explique qu’il faut se référer à deux articles de la Constitution. Il s’agit notamment de l’article 27 alinéa 2 qui pose la règle de la limitation du nombre de mandats. Il ya aussi un article qu’on oublie souvent, c’est l’article 103 alinéa 7 à propos de la révision constitutionnelle.
C’est cet article qui prescrit que la durée et le nombre de mandats ne peuvent faire l’objet d’aucune révision constitutionnel.(…).Egalement sur la Cohabitation à l’Assemblée nationale, Pr Mbodj explique qu’il est porteur de germes de conflits.
« Il faut dire que ça peut guetter le Sénégal à tout moment, en raison de l’étroitesse qui sépare actuellement les formations politiques (Benno,Yaw-Wallu,NDLR) présentes à l’Assemblée nationale. Tout est possible avec ce qui se passe actuellement au Sénégal.(…).
Pour les Révisions constitutionnelles, pr Mbodj est d’avis que « la modification de la Constitution est un mal nécessaire, parce qu’il faut toujours adapter la Constitution aux circonstances changeantes.ais ,il n’est pas question de réviser à tout bout de champ.
Il ne faut pas banaliser, instrumentaliser la Constitution. Il faut réviser quand les conditions politiques sont réunies pour permettre à la Constitution de s’adapter, renseigne l’Observateur. (…).