Elections en Haiti

Elections en Haiti

El Hadj Mbodj intègre l’équipe de préparation des élections en Haïti Dakar, 14 avr (APS) – Le juriste sénégalais El Hadj Mbodj a été nommé ’’expert constitutionnel et électoral’’ de l’équipe des Nations unies chargée de l’étude de la faisabilité des prochaines élections générales en Haïti. 

 

Source : www.aps.sn 14/04/2010 18:28 GMT


 

Professeur agrégé de droit à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, M. Mbodj a été désigné par la Division des affaires électorales de la Direction des affaires politiques de l’ONU, a appris l’APS mercredi auprès de l’intéressé. Avec quatre autres experts, il va travailler avec d’autres entités onusiennes opérant sur la question. Sous l’égide des Nations unies, M. Mbodj a été expert dans le cadre du dialogue politique en RD Congo.

 

Alors que ce pays sortait de la guerre, Pr. Mbodj a participé à l’élaboration d’une nouvelle constitution et à l’organisation des élections générales de 2006. Ce résultat est le fruit de quelques années de travail intense pour l’ONU, tandis qu’en Haïti, le défi est autre. Le 12 janvier dernier, un séisme a dévasté ce pays des Antilles. Trois plus tard, le président haïtien René Préval a sollicité l’assistance électorale des Nations unies à travers le déploiement d’une mission d’experts électoraux. L’équipe onusienne va travailler en étroite coordination d’autres partenaires internationaux, en vue des prochaines élections législatives, présidentielles et locales.

 

Le gouvernement haïtien considère la tenue d’élections législatives et présidentielles avant la fin de l’actuel mandat présidentiel en février 2011 comme une priorité essentielle pour préserver la stabilité politique du pays. ’’Les événements douloureux intervenus en Haïti n’empêchent pas le président Préval de considérer la tenue des élections générales - présidentielle et législatives - comme cruciales pour préserver la stabilité politique de son pays’’, souligne le professeur El Hadj Mbodj.

 

SAB Aucun document n'est lié à cet article Article disponibe ici sur le site de l'APS www.aps.sn Le Quotidien L’Observateur « L’Obs » n° 1967, Mardi 13 Avril 2010 ; El Hadji Mbodj Professeur agrégé de Droit et titulaire des universités, notre compatriote El Hadj Mbodj vient d’être invité, par la Division des affaires électorales de la Direction des affaires politiques de l’Organisation des Nations Unies (Onu), à faire partie, en qualité d’expert constitutionnel et électoral, de l’équipe onusienne chargée de l’étude de la faisabilité des élections en Haïti.

 

En effet, malgré les événements douloureux intervenus en Haïti, le Président René Préval considère la tenue des élections générales (présidentielle et législatives) prévues en début 2011, comme cruciales pour préserver la stabilité politique de son pays. C’est là une information importante qui mérite d’être portée à la connaissance des citoyens de notre peuple et de notre continent. Histoire de mettre « nak » en relief le respect scrupuleux du calendrier républicain auquel il ne peut être dérogé que dans des situations exceptionnelles. LE POPulaire, Journal d’informations de proximité, N° 3115, Mardi 13 Avril 2010 PR MBODJ Un « goorgoorlu » et pas n’importe lequel a été choisi pour faire partie de la mission d’études de faisabilité des élections en Haïti.

 

Il s’agit de El Hadj Mbodj Professeur agrégé titulaire des universités et Consultant international. Ce proche de Niass a été choisi par Tadjoudine Ali-Diabacté, Directeur-adjoint de la Division de l’assistance électorale du département des affaires politiques des Nations Unies pour faire partie d’une mission de haut niveau de 10 membres, qui travailleront d’arrache-pied du 19 au 30 avril pour que des élections puissent se tenir à date échue. Et des problèmes ne manquent pas dans ce pays à cause des ravages causés par le tremblement de terre du 12 janvier dernier. Seulement, le Président René Préval tient au respect du calendrier républicain pour préserver la stabilité du pays Un universitaire sénégalais membre d'une équipe électotrale onusienne en Haïti APA- Dakar (Sénégal) Le juriste sénégalais El Hadj Mbodj, Professeur à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar a été invité à faire de l’équipe onusienne chargée de l’étude de la faisabilité des prochaines élections en Haïti, en qualité « d’expert constitutionnel et électoral », a appris APA auprès de l’intéressé.

 

« La Division des affaires électorales de la direction des affaires politiques de l’ONU vient de nous inviter à faire partie de l’équipe onusienne chargée de l’étude de la fai­sabilité des élections en Haïti, en qualité d’expert constitutionnel et électoral », indique une correspondance du juriste sénégalais parvenue jeudi à APA. Avec quatre autres experts, M. Mbodji va travailler avec d’autres entités onusiennes opérant sur la question, selon la même source. L’équipe onusienne va travailler en ‘’étroite coordination’’ avec d’autres partenaires internationaux, en vue des prochaines élections législatives, présidentielles et lo­cales en Haïti. Sous l’égide des Nations Unies, le juriste sénégalais, Professeur agrégé de droit à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, a été dans un passé récent, nommé expert dans le cadre du dialogue politique en République démocratique du Congo (RDC).

 

« Les événements douloureux intervenus en Haïti (tremblement de terre en janvier dernier) n’empêchent pas le Président René Préval de considérer la tenue des élections générales (présidentielle et législatives) prévues en début 2001 comme cruciales pour préserver la stabilité politique de son pays », note le texte. « J’estime qu’il s’agit là d’une information importante devant être portée à la connaissance des citoyens de notre peuple et de notre continent pour mettre en relief le res­pect scrupuleux du calendrier républicain auquel il ne peut être dérogé que dans des situations exceptionnelles », a dit M. Mbodji, cité par le document. Selon lui « le drame vécu par ce pays meurtri pourrait ainsi ne pas affecter le déroulement normal du processus démocratique, en particulier le renouvellement pério­dique de la légitimité populaire ».

 

PANA 14-04-2010 : Un juriste sénégalais associé à la préparation des élections en Haïti Le juriste sénégalais El Hadj Mbodj a été désigné membre de l'équipe des Nations unies qui est chargée de l'étude de la faisabilité des élections en Haïti début 2011, a appris la PANA mercredi à Dakar. Professeur agrégé de droit à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, M. Mbodj travaillera au sein de l'équipe onusienne en qualité d'expert constitutionnel et électoral, précise l'intéressé dans un communiqué. Cette équipe a été montée par la Division des affaires électorales de la Direction des affaires politiques de l'ONU, en collaboration avec d'autres entités de l'ONU. Cinq experts externes les accompagnent dans cette tâche. En mars dernier, trois mois après le séisme qui a laissé Haïti dans le désarroi, le président René Préval avait sollicité l'assistance électorale des Nations unies à travers le déploiement d'une mission d'experts électoraux. L'équipe onusienne va travailler en étroite coordination avec d'autres partenaires internationaux, en vue des prochaines élections législatives, présidentielle et locales.

 

Le gouvernement haïtien considère la tenue d'élections législatives et présidentielles avant la fin de l'actuel mandat présidentiel en février 2011 comme une priorité essentielle pour préserver la stabilité politique du pays. "Les événements douloureux intervenus en Haïti n'empêchent pas le président Préval de considérer la tenue des élections générales - présidentielle et législatives - comme cruciales pour préserver la stabilité politique de son pays", souligne le professeur Mbodj. http://www.panapress.com/ Dakar, Senegal (PANA) - O jurista senegalês El Hadj Mbodj foi designado membro da equipa das Nações Unidas encarregue do estudo de viabilidade de eleições em 2010 no Haiti, soube a PANA quarta-feira em Dakar.

 

Professor de Direito na Universidade Cheikh Anta Diop de Dakar, Mbodj trabalhará no seio da equipa onusina na qualidade de perito constitucional e eleitoral, precisa o interessado num comunicado. Esta equipa foi designada pela Divisão dos Assuntos Eleitorais da Direcção dos Assuntos Políticos da ONU, em colaboração com outras entidades da organização universal e cinco peritos externos. Em Março último, três meses após o sismo que deixou o Haiti na miséria, o Presidente René Préval solicitou a assistência eleitoral das Nações Unidas através do desdobramento duma missão de peritos eleitorais.

 

A equipa onusina vai trabalhar em estreita coordenação com outros parceiros internacionais, com vista à organização das próximas eleições legislativas, presidenciais e locais. O Governo haitiano considera a realização das eleições legislativas e presidenciais antes do fim do actual mandato presidencial em Fevereiro de 2011 como uma prioridade essencial para preservar a estabilidade política do país. "Os acontecimentos trágicos ocorridos no Haiti não impedem o Presidente Préval de considerar a realização das eleições gerais - presidenciais e legislativas - como cruciais para preservar a estabilidade política do seu país", sublinhou o professor Mbodj. http://www.panapress.com/freenewspor.asp?code=por010666&dte

 

SENEGAL-HAITI: El Hadj Mbodj chargée de l'étude de faisabilité des prochaines élections générales en Haïti En réponse au Président René Préval concernant sa demande de déploiement d'une mission d'experts électoraux en vue des prochaines élections en Haïti, le juriste sénégalais El Hadj Mbodj vient d'être nommé «expert constitutionnel et électoral» par la Division des affaires Politiques de l'ONU.

 

El Hadj Mbodj, est connu pour être un homme de consensus, réputé pour son intégrité, son indépendance d'esprit et sa rigueur intellectuelle, il rejoindra une équipe de quatre autres experts. Ensemble, ils travailleront en étroite coordination avec d'autres partenaires internationaux, en vue des prochaines élections législatives, présidentielles et locales sous l'égide des Nations unies.

 

Le gouvernement haïtien considère la tenue d'élections législatives et présidentielles avant la fin de l'actuel mandat présidentiel en février 2011 comme une priorité essentielle pour préserver la stabilité politique du pays «Les événements douloureux intervenus en Haïti n'empêchent pas le président Préval de considérer la tenue des élections générales, présidentielle et législatives, comme cruciales pour préserver la stabilité politique de son pays'', souligne le professeur El Hadj Mbodj.

 

Après de solides études de droit et sciences politiques entamées d'abord à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, puis ensuite à l'Université de Bordeaux I en France, et enfin à l'Université du Wisconsin à Madison aux Etats Unis, ce spécialiste de droit public et sciences politiques est un expert reconnu en ingénierie institutionnelle. Expert de l'Union Africaine, le Professeur Mbodj a été coopté membre des éminents juristes africains chargés de la réécriture de la Charte de la démocratie, des élections et de la gouvernance adoptée par la conférence des Chefs d'Etat de Gouvernement de l'Union Africaine en 2007.

 

Membre du Réseau des experts de la Division de l'Assistance électorale des Nations-Unies, il a été chargé du traitement des contentieux des élections législatives togolaises du 14 octobre 2007 et de l'élection présidentielle mauritanienne du 19 juillet 2009. Le professeur Mbodj est actuellement consultant international à la Cellule de certification des élections de l'ONUCI (Opération des Nations-Unies en Côte d'Ivoire).

 

N/ Radio Métropole Haïti http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=17531 Haïti: Elections en Haïti : l'International avance, des leaders hésitent Mis à part le relogement à la plaine du Cul-de-Sac des sinistrés et le vote des modifications de la loi sur l'état d'urgence, l'actualité est aussi dominée par l'organisation probable d'élections générales en Haïti. Apparemment favorables à la tenue de ces joutes, l'OEA et l'ONU prennent pratiquement les devants et multiplient des démarches à ce sujet.

 

L'organisation ou non d'élections générales en Haïti est d'une brûlante actualité. Même la presse internationale en parle. Pour preuve, c'est à partir d'un site d'information du Sénégal (www.aps.sn) qu'on a appris que le juriste sénégalais El Hadj Mbodj vient d'être nommé « expert constitutionnel et électoral » de l'Organisation des Nations unies (ONU), chargée de l'étude de faisabilité de ces élections dans le pays.

 

« Les événements douloureux intervenus en Haïti n'empêchent pas le président Préval de considérer la tenue d'élections générales - présidentielle et législatives - comme cruciale pour préserver la stabilité politique de son pays », souligne le professeur Mbodj qui, en collaboration avec quatre autres experts, va travailler de concert avec d'autres entités onusiennes sur la question.

 

Dans cette perspective, Edmond Mulet, représentant du secrétaire général de l'ONU en Haïti et chef civil de la MINUSTAH, a annoncé l'arrivée à Port-au-Prince, le 17 avril, d'une mission technique de l'Organisation. Celle-ci aura à analyser les capacités logistiques, techniques et financières de l'Etat haïtien à organiser ces élections avant la fin de l'année. Partageant la même mission, une délégation de l'Organisation des Etats américains (OEA), dirigée par son secrétaire général adjoint Albert Ramdin a récemment visité la capitale.

 

« Des élections, tout le monde est pour », a déclaré M. Ramdin à l'issue de cette visite, au cours de laquelle les « experts » se sont entretenus avec les responsables des partis politiques. A l'exception, entre autres, des dirigeants de l'Alternative pour le Progrès et la Démocratie, qui ont boudé « délibérément » cette rencontre. Et pour cause ? « Nous n'avons pas pris part à cette réunion à cause des manquements protocolaires, explique Victor Benoît, l'un des dirigeants de l'Alternative.

 

On nous a appelés aux environs de 7h30 a.m. pour nous inviter à la rencontre, alors qu'elle allait se tenir à 9h00 a.m. » M. Benoît estime toutefois que cette visite était une bonne chose; mais ce qui l'étonne est que « M. Ramdin n'a pu évoquer aucun argument pour prouver que les élections peuvent avoir lieu dans le pays pour le moment ».

 

Concernant la prochaine visite des « experts électoraux », le professeur Benoît conditionne la participation de sa structure politique à une éventuelle rencontre des leaders politiques. Toujours pour le départ de l'actuel CEP Réaffirmant la position de son regroupement politique qui exige le départ des actuels conseillers électoraux, Victor Benoît indique qu'aucune rencontre n'a eu lieu entre l'Alternative et l'institution électorale dans le cadre de l'organisation des prochaines joutes.

 

« Le Conseil électoral provisoire (CEP) ne nous a pas rencontrés, et nous ne le souhaitons pas d'ailleurs. Pour nous, ce CEP n'existe plus », a-t-il affirmé. La réalisation des prochaines élections doit prendre en considération « les questions techniques et politiques », disait M. Ramdin, admettant que les Haïtiens auront à décider s'ils veulent organiser des élections générales et à quelle date.

 

Pour l'heure, les électeurs ne sont pas, semble-t-il, trop intéressés par cette question. Toujours vulnérables aux intempéries, ils sont en train de gérer l'urgence. Victimes du séisme dévastateur et meurtrier de janvier dernier, des milliers d'entre eux cherchent encore des abris. Tandis que la saison pluvieuse débute et que la période cyclonique approche. Alors que l'International est manifestement intéressé par des prochaines élections, divers leaders politiques continuent de croire que les compétitions électorales ne sont présentement pas possibles.

 

C'est le cas de Victor Benoît qui, à l'instar de Himmler Rébu de la Plateforme des Patriotes haïtiens (PLAPH) et d'autres responsables politiques et d'organisations de la société civile, évoque plusieurs raisons pour justifier son opposition. « Ces élections ne sont pas encore possibles parce que les conditions techniques (liste électorale non encore épurée, situation difficile des sinistrés, centres de vote effondrés, etc.) et politiques (manque de crédibilité des actuels membres du CEP) ne sont pas réunies », argumente M. Benoît.

 

L'ONI reçoit des doléances Concernant l'épuration de la liste électorale, l'Office national d'identification (ONI), sur lequel les yeux sont également rivés, se trouve encore au stade de réception des doléances. « Les personnes dont les cartes d'identification nationale sont perdues ou erronées sont invitées à faire part de leurs doléances au bureau d'enregistrement de leur commune », a informé l'ONI jeudi dernier. Parallèlement, l'ONI annonce que les cartes de 2005, 2006, 2007 et 2008 sont actuellement disponibles dans les bureaux d'enregistrement des différentes communes du département de l'Artibonite.

 

Quant au nombre d'électeurs déjà enregistrés et la quantité de cartes qui seront fabriquées et distribuées avant les prochaines joutes, les informations ne sont pas encore rendues publiques. Nouveaux électeurs, nouvelles adresses, cartes perdues ou erronées...l'ONI, dont l'une des attributions est de « collaborer avec le CEP pour l'établissement des listes électorales », a vraiment du pain sur la planche.

 

De son côté, le CEP continue d'évaluer les centres de vote endommagés dans le département de l'Ouest lors du séisme. Ceci constitue maintenant la principale activité des conseillers électoraux, selon une source proche de l'organisme électoral, dont les membres sont régulièrement présents à leur bureau. Pour faire quoi? Victor Jean Junior victorjeanjunior@lenouvelliste.com http://www.lenouvelliste.com/articleforprint.php?PubID=1&Art... - 34k – Trois questions à Himmler Rébu, l'un des dirigeants de PLAPH Une mission de l'OEA a été récemment à Port-au-Prince pour « évaluer la situation en perspective d'éventuelles élections législatives et présidentielles dans le pays ». Parallèlement, la visite d'une mission technique de l'ONU est annoncée pour le 17 avril 2010.

 

Quelles sont donc vos réactions par rapport à ces démarches dans le présent contexte ? L'international se met dans une curieuse position de démarcheur du président Préval dans cette histoire d'élections. Comme les commandeurs du temps de la colonie, ils décident et nous n'avons qu'à leur emboiter le pas. L'international a 24 ans d'échec en Haïti. La Minustah et l'OEA ont présidé à toutes les mascarades électorales organisées par le président Préval. Elles ont été ceux-là qui, devant l'avancée des chimères à la piscine de l'hôtel Montana, ont changé les règles des élections pour favoriser l'accession de manière illégale du président Préval au pouvoir en février 2006. Elles ont présidé aux désordres qui ont permis au président Préval de faire élire des délinquants et criminels au Sénat de la République, pour certains recherchés par la justice.

 

Ils ont l'argent, les armes, mais très peu de crédibilité. Cette mission de l'OEA a-t-elle rencontré la Plate-forme des Patriotes haïtiens (PLAPH) à laquelle vous faites partie ? Si oui, autour de quoi s'est déroulée la rencontre ? Le manque de confiance légitime en ce qui concerne le CEP commence à s'étendre également, pour moi, à l'OEA, car M. Ramdin a menti après avoir rencontré la semaine dernière les partis politiques. Il a raconté dans la presse que les partis politiques étaient d'accord avec les élections cette année.

 

Il y avait à cette rencontre FANMI LAVALAS, le GREH, UNITE du Dr Francisque, la Plateforme LIBERATION et le CONACED. La réunion a duré 30 minutes. FANMI LAVALAS a été presque le seul parti à dire être prêt à participer à des élections qui seraient inclusives. Comme je l'avais dit à M. Ramdin : Vous ne trouvez pas drôle que, pour des élections haïtiennes, ce soit vous le premier à en parler aux partis politiques ? Le président Préval ne s'est assis avec aucun parti politique sur quelque sujet que ce soit depuis le 12 janvier.

 

Nous pensons que les conditions pour la réalisation des élections ne sont pas encore là ; quand ce sera le cas, nous discuterons de la question. 3. A quelle date précise pensez-vous que ces élections devront avoir lieu ? A part les magiciens de l'international et le président Préval, nul ne peut le dire avec certitude. Les élections sont une opération de confiance entre la population, les partis politiques, le CEP et le gouvernement. Aujourd'hui, les conditions minimales pour réaliser des élections, de vraies élections, ne sont pas encore réunies. Tous les partis sont d'accord avec le principe de participer aux élections dès que les conditions sociales, politiques, techniques et économiques seront réunies.

 

Elections, révision de la Constitution et autres chantiers 17/04/2010 19:24:00 Le Nouvelliste Six anciens Premiers ministres haïtiens, de chapelle politique différente, se réunissent depuis presqu'un mois et réfléchissent ensemble aux problèmes du pays. C'est une grande première. Dans un texte publié dans la rubrique Société de ce numéro du Nouvelliste, Marc Louis Bazin a une phrase qui donne de la hauteur à cette initiative.

 

« Ce que nous offrons, c'est notre propre exemple, car ce groupe des 6 n'est pas tombé du ciel, il est le résultat d'un examen sans complaisance des querelles que nous nous sommes livrées, de la vanité de nos prétentions, et de tout le bien que nous aurions fait au pays si, il y a 25 ans, nous avions, à tête reposée et sans passion, étalé sur la table ce qui nous unit plutôt que ce qui nous divise. De même, nous avons chacun pour notre part accumulé des expériences pratiques de l'art de gouverner dans la pénurie, de la fragilité des institutions. Á ce stade, nous n'avons plus de problème que celui de la Nation.

 

Que Dieu nous aide ! », conclut Bazin. Par ailleurs, nous avons appris que l'ONU a nommé un juriste sénégalais, El Hadj Mbodj, expert constitutionnel et électoral. Cette nomination intervient après une série de rencontres entre le président Préval, les responsables américains et onusiens sur la question des élections à tenir en 2010 pour respecter, tant soit peu, les principales échéances électorales de cette année cruciale.

 

Depuis son passage aux Etats-Unis et l'aval implicite obtenu par notre président de la secrétaire d'Etat, Hilary Clinton, et du Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, le pays a reçu des missions de l'OEA et de l'ONU venues évaluer, préparer, annoncer, prêcher que les compétitions électorales sont inéluctables. Les élections sont vitales pour notre processus démocratique comme l'aide l'est pour les sinistrés.

 

Si elles ne se tiennent pas, sans une raison impérative et acceptée des bailleurs, la machine peut s'arrêter. L'argent cesser de couler et le pays s'enfoncer dans une spirale dangereuse. Préval et ses alliés jouent la planification de la succession organisée du régime, une sortie en ordre de bataille et la moins dramatique que possible. Après avoir vu le pays s'effondrer sous sa présidence, Préval voudrait bien en passer la direction à un successeur qui le prenne en main un tant soit peu réparé.

 

Pour cela, il faut que l'aide irrigue la reconstruction. Que les élections se tiennent pour maintenir ouverts les robinets. Comme le président ne pourra pas transmettre les rênes du pouvoir avec un pays en meilleure santé qu'il ne l'a reçu lors de son retour en 2006, Préval espère au moins décrocher le titre de premier dirigeant haïtien deux fois élus qui a transmis deux fois le pouvoir par le biais d'élections.

 

Tout un défi. Les dirigeants de l'opposition jouent la montre. Et on les comprend. Ils n'ont pas les moyens d'aller aux élections : pas d'argent, pas de troupes, pas de thème mobilisateur et surtout pas de leadership crédible. A quoi bon, pour les beaux yeux de INITE et de ses alliés de la communauté internationale, aller se faire battre à plate couture dans des élections perdues d'avance ? Si au moins c'était rentable et qu'on sortait de là avec des fonds pour traverser les années de disgrâce, la donne pourrait être différente.

 

Ce mirage a perdu tant de caravanes que plus personne ne s'aventure dans le désert des élections sans s'assurer de l'adresse d'un oasis. Le verre de cigüe pour les leaders réticents est ce Conseil Electoral Provisoire en qui l'opposition n'a pas confiance.

 

Tout se complique car le jeu électoral veut que soit résolue l'équation : élections crédibles = bon CEP + Opposition. Il y a aussi cette importante interrogation que se pose l'opposition: pourquoi aller aux élections si on n'a ni argent ni certitude de gagner? L'expert de l'Onu a urgence d'y trouver une parade au plus vite s'il ne veut pas échouer dans sa mission.Elémentaire Monsieur Hojd.

 

L'expert sénégalais a aussi une autre mission semble-t-il : la Constitution. C'est son titre qui le dit. Si l'ONU lui fait porter une telle charge, il doit bien y avoir une raison, une mission qui va avec son titre. Va-t-on mettre deux fers au feu ? La classe politique va-t-elle être confrontée à un dilemme : les élections ou/et la révision de la Constitution ?

 

Il est trop tôt pour le dire, mais la machine à gagner de Préval qui a remporté tous ses matches dans la Coupe du monde politique que tout gouvernement dispute en permanence de son inauguration à sa sortie, peut-être tenté de jouer un grand chelem et faire la dernière sur une classe politique usée et sans ressort en passant à la fois le cap électoral et en modifiant la constitution de 1987 que l'homme de Marmelade a toujours dénoncée comme un élément d'instabilité.

 

Pour la première fois, la majorité du pouvoir législatif, le secteur des affaires, les églises, la communauté internationale, une bonne partie de la presse et de l'opinion sont d'avis que le président va dans le bon sens avec son projet de brusquer le changement de Constitution et de régime sans violence.

 

Préval n'a qu'un ennemi : les mauvais résultats de son gouvernement et l'insatisfaction croissante de la population épuisée, sans recours, délaissée et qui peut, un matin, sur une peccadille, tout chambarder. Eviter cet écueil est tout un chantier. Un vrai et gros chantier. http://toutmounfocus.com/focus/Politique/3323.html - 34k - Haïti/Politique :

 

Préval et Minustah parlent le même langage Écrit par Radio Scoop Haiti Vendredi, 07 Mai 2010 10:36 Le Président René Préval a rectifié jeudi que le projet de loi portant amendement de loi électorale 2009 ne viserait pas la prorogation de son mandat. Selon le chef de l’Etat cet amendement ne fait qu’harmoniser les mandats de tous les élus de 2006 et de 2007 suivant les prescrits constitutionnels.

 

« Que je reste au pouvoir jusqu’au 14 mai 2011, je serai toujours dans mon mandat, car et la constitution et la loi électorale disent que le président est élu pour 5 ans », a dit René Préval, lors d’une rencontre avec la presse. Cependant, le chef de l’Etat haïtien a promis d’oeuvrer à l’organisation à temps des prochaines élections. Pour René Préval bien que la commission de l’Onu qui était venue étudier la faisabilité des élections affirme qu’elles sont réalisables avant la fin de l’année mais cela n’est pas une garantie totale, voilà pourquoi il a proposé un amendement de la loi électorale.

 

« S’il y a un président élu avant le 7 février je lui passerai le maillet, dans le cas contraire je resterai au pouvoir pour attendre que cela soit fait », a indiqué le René Préval, précisant qu’il ne restera pas au pouvoir au delà de 14 mai 2011. Réagissant à ce projet de l’exécutif haïtien, la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti dit ne voir pas d’inconvénient à ce que René Préval laisse le pouvoir plus tard que le 7 février 2011.

 

Selon la constitution haïtienne, la durée du mandat présidentiel est de 5 ans, fait remarquer Georges Ola Davies, précisant que cette échéance arrivera à termes, dans le cas de René Préval, le 14 mai 2011. Le porte-parole par intérim de la Minustah a toutefois souhaité que les élections puissent se tenir à temps afin, dit-il, qu’un président issu des urnes prenne les rênes du pays en février 2011.

 

Pour l’heure, le dossier est par devant la justice et l’unité de lutte contre la corruption pour les suites légales, a informé René Préval. Le chef de l’Etat en a profité pour contrattaquer ceux-là, les chefs des partis politiques particulièrement, qui continuent de décrier le conseil électoral provisoire.

 

Haïti-Présidence-Mandat René Préval prêt à partir le 7 février "par sagesse" Le Président met une fois de plus la constitution au "banc des accusés", confirme son intention d’organiser des élections présidentielles à la fin de l’année et nie l’existence "d’exilés politiques" mardi 6 avril 2010, Radio Kiskeya Le Président René Préval s’est engagé mardi "par sagesse" à abandonner le pouvoir à son successeur le 7 février 2011, même si à cette date il n’aura pas accompli intégralement les cinq ans du mandat présidentiel prévus par la constitution en raison de son intronisation, le 14 mai 2006, avec plus de trois mois de retard.

 

"Vous voyez dans quel embarras nous a précipités cette constitution qui dit clairement que le Président est élu pour cinq ans", a lâché avec une pointe d’agacement le chef de l’Etat, lors d’une conférence de presse organisée en marge d’un entretien avec la Première dame du Mexique, Margarita Zavala de Calderòn et la ministre des affaires étrangères, Patricia Espinoza. Pourfendeur de la charte fondamentale qu’il n’a cessé de présenter tout au long de son deuxième et dernier quinquennat comme une "source d’instabilité", René Préval a regretté le départ le 10 mai prochain de la 48e législature sans qu’elle n’aura pu entériner le projet d’amendement constitutionnel introduit en 2009.

 

Il souligne que d’autres consultations électorales devront se tenir en 2011 et pendant les années suivantes alors qu’il avait proposé un cycle d’élections générales tous les cinq ans afin d’éviter des séquences électorales rapprochées génératrices de violences partisanes et d’instabilité politique.

 

Renouvelant sa ferme volonté d’organiser des élections présidentielles à la fin de l’année, M. Préval a estimé que la pire des choses qui pourrait arriver au pays serait de retrouver à sa tête, le 7 février 2011, un régime provisoire non élu. "Seul un gouvernement légitime, avec un Président, un Premier ministre et des ministres légitimes, peut engager la nation", a insisté le Président qui souligne que le non-respect des échéances constitutionnelles pourrait mettre en péril l’aide de 9,9 milliards de dollars sur plus de trois ans promise par la communauté internationale lors de la conférence sur la reconstruction d’Haïti tenue la semaine dernière à New York.

 

Sur demande de René Préval, une mission internationale technique de l’ONU et de l’OEA doit arriver incessamment à Port-au-Prince pour procéder, de concert avec le Conseil électoral provisoire, à une évaluation des conditions de faisabilité des prochaines élections.

 

Dans un élan d’anticipation à peine contenu, le chef de l’Etat a déclaré que si le séisme du 12 janvier avait gravement touché l’ouest où la relance du processus électoral s’annonce compliquée avec plus de 200.000 morts et d’importants dégâts matériels, en revanche les autres départements épargnés pourraient aisément organiser des élections.

 

En réponse à une question sur la "participation des exilés politiques" à la reconstruction, Préval, très abondant, a expliqué qu’il n’avait exilé personne depuis son retour au pouvoir et que les haïtiens séjournant à l’étranger étaient libres de regagner leur pays.

 

Enfin, le chef de l’Etat s’est félicité des résultats de la conférence de New York tout en évoquant un devoir de réserve sur la présence de l’émissaire de l’ONU et ex-Président américain Bill Clinton à la présidence de la commission mixte intérimaire (CIRH) chargée du pilotage du processus de reconstruction pour une période de 18 mois.

 

M. Préval rappelle que l’entrée en scène de cette commission, par ailleurs très controversée, reste suspendue à la ratification du Parlement. Pour la Président, Haïti est un "Etat faible", mais, n’a pas "renoncé à sa souveraineté" en acceptant la création de la CIRH dont Clinton partagera la direction avec le Premier ministre Jean-Max Bellerive.

 

Divers secteurs de la classe politique et de la société civile ont dénoncé la nette prédominance étrangère au sein d’une structure dont les tenants et aboutissants échappent largement à l’opinion publique haïtienne. spp/Radio Kiskeya Source : www.radiokiskeya.com/spip.php?article6690 Edmond Mulet plaide en faveur de la tenue des élections Source: United Nations Stabilization Mission in Haiti (MINUSTAH) Date: 27 May 2010 Critiqué par certains secteurs de promouvoir la tenue des élections avant la fin de l'année 2010, Edmond Mulet, a lors d'une conférence de pesse, ce jeudi 27 mai, exposé sa position sur ce sujet.

 

L'occasion pour le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies de faire valoir que « les élections contribueront à la stabilité du pays ». Le chef de la MINUSTAH, avec la Constitution haïtienne en main, s'est exprimé sur l'organisation des futures élections dans le pays.

 

« La Constitution haïtienne, dans son article 134.2, stipule que les élections présidentielles ont lieu le dernier dimanche du mois de novembre de la cinquième année du mandat présidentiel », a déclaré M. Mulet. « Et le Représentant spécial de poursuivre : « je ne m'excuserai pas pour ma conviction que des élections contribueront à la stabilité du pays ».

 

Le Représentant spécial a insisté sur l'importance de la tenue des élections démocratiques, non seulement pour la stabilité mais aussi pour le progrès d'Haïti. « L'instabilité politique a joué un rôle important dans l'échec des efforts de développement alors que celui-ci demeure la seule solution durable pour assurer des services de base aux Haïtiens et un environnement favorable aux investissements », a-t-il soutenu. Edmond Mulet a également mis en garde contre les risques potentiels d'une « gouvernance chaotique », si un gouvernement n'émergeait pas d'élections crédibles.

 

Aussi a-t-il invité tous les secteurs du pays à privilégier les intérêts nationaux. « Je prie tous les Haïtiens de redoubler d'effort pour permettre la tenue d'élections avant la fin d'année ». M. Mulet, s'appuyant sur les conclusions d'une mission des Nations Unies de « faisabilité électorale » et d'une autre de l'Organisation des Etats Américains (OEA) sur la même problématique, a affirmé que « les élections sont techniquement possibles ».

 

Il a par ailleurs assuré de l'appui de la communauté internationale au processus électoral, bien qu'il soit « onéreux et difficile ». Cette conférence de pesse a par ailleurs été l'occasion pour le Représentant spécial de rappeler les actions des Nations Unies et des partenaires humanitaires en faveur des sinistrés du 12 janvier.

 

« La phase d'urgence humanitaire est loin d'être terminée », a affirmé Edmond Mulet qui a en outre informé que la relocalisation des déplacés vers des sites plus sécuritaires se poursuit. La relocalisation des 450 familles ayant trouvé refuge au Champ de Mars, en face du Palais National, constitue par ailleurs une priorité pour le gouvernement.

 

Cependant, le chef de la MINUSTAH a tenu à signaler que l'objectif des Nations Unies n'est pas de maintenir les déplacés dans des camps et qu'il faut surtout entamer la reconstruction. Edmond Mulet contre l’idée de la mise en place d’un gouvernement ad hoc de transition.

 

• Port-au-Prince, le 27 mai 2010 – (AHP) - Le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies en Haïti, Edmond Mulet, a indiqué jeudi que la communauté internationale est contre l’idée de la mise en place d’un gouvernement ad hoc de transition dans le pays.

 

Plusieurs manifestations ont été organisées ces dernières semaines à Port-au-Prince et dans différentes villes de province pour réclamer le départ du chef de l'Etat accusé de graves violations de la constitution et de vouloir organiser des élections partisanes. Selon Edmond Mule, un gouvernement de ransitionn’aura pas d’assises légitimes et démocratiques et pourrait miner les efforts de stabilité déjà entrepris en Haïti.

 

Il appelle les haïtiens à redoubler d’efforts pour que des élections puissent se tenir avant la fin de l’année. Edmond Mulet a déclaré soutenir la position exprimée par le forum des ex-premiers ministres qui ont récemment affirmé qu’il est primordial que tous les groupes mettent de coté leurs intérêts personnels pour défendre la souveraineté nationale et le développement du pays.

 

Il a souligné que le respect de la constitution et des élections qu’elle prévoit est essentiel à la stabilité politique, ajoutant que la communauté internationale et le groupe de travail sur les élections font tout ce qui est en leur pouvoir pour permettre la tenue de ces joutes à la date prévue par la constitution.

 

Le représentant spécial du secrétaire général a dit comprendre la position de ceux qui affirment que l’attention devrait être portée sur le sort des déplacés et la reconstruction mais il a précisé que si un gouvernement légitime n'émerge pas d’élections crédibles, l’alternative sera une gouvernance chaotique.

 

Il se dit, tout comme la communauté internationale, préoccupé par le discours de ceux qui prônent des changements anticonstitutionnels et antidémocratiques dans le pays. Toutefois, des responsables politiques qui prenaient part à une manifestation ce jeudi, ont rappelé que le president Préval était revenu au pouvoir en 2006 à la faveur d'élections organisées par un régime de transition issu lui-même d'un coup d'état.

 

Edmond Mulet a fait savoir par ailleurs avoir été étonné d’entendre des secteurs politiques l'accuser de faire la promotion de l’idée d’organiser des élections le 28 novembre prochain. Pusieurs membres des plateformes politiques et populaires à la base des manifstations réclamant le départ du président René Préval, ont en effet accusé la MINUSTAH et le représentant du secrétaire général de cautionner des décisions anti-constitutionelles du pouvoir en place et de s'immiscer dans les affaires politiques du pays.

 

" Je n'ai rien inventé, a rétorqué Edmond Mulet, ajoutant que, dans son article 134, la constitution dit clairement que les élections présidentielles doivent être organisées le dernier dimanche du mois de novembre de la 5ème année de mandat du président sortant.

 

Il a réaffirmé la volonté de la communauté internationale d’accompagner le processus électoral de manière à contribuer à la stabilité, la consolidation et l’institutionnalisation de la démocratie en Haïti. L'instabilité conduit vers l’échec et ne favorise pas le développement, la croissance et la création d’emplois", a dit le représentant du secrétaire général, faisant savoir que l’Office National d’Identification (ONI) et le Conseil Electoral Provisoire (CEP) s’emploient à la mise en œuvre d’un plan devant permettre à tout électeur désireux de prendre part aux prochaines joutes, de remplir pleinement son devoir de citoyen.

 

Du coup, M. Mulet encourage l’ensemble des acteurs politiques à participer à la création d’un environnement favorable à la tenue d’élections honnêtes et crédibles. L’organisation des prochaines élections avant la fin de l’année est techniquement possible en Haïti, a-t-il fait savoir, citant les conclusions d'un rapport d'une mission des Nations-Unies sur la faisabilité des élections.. Bizarreries 8 mai 2010 ... Haïti «Transmettre un message de soutien du président sénégalais, ... la tête de la mission onusienne de faisabilité des élections en Haïti, ... www.lobservateur.sn/index.php?option=com...

 

Haïti «Transmettre un message de soutien du président sénégalais, Abdoulaye Wade, a son homologue haïtien, René Préval.» Tel serait l’objectif de la visite qu’effectue, depuis le 4 mai dernier dans ce pays meurtri, une importante délégation sénégalaise conduite par le ministre des Affaires internationales et humanitaires, Dr Mamadou Lamine Bâ, par ailleurs chargé du dossier d’Haïti.

 

Mais, selon certains connaisseurs des «méthodes peu orthodoxes de Wade», ce «voyage express» s’explique «par le tabac qu’a fait, sur place, à la tête de la mission onusienne de faisabilité des élections en Haïti, le Pr El Hadj Mbodj qui est, en dehors de sa casquette de constitutionnaliste de renom, un membre du Bureau politique de l’Alliance des forces de progrès (Afp)».

 

En tout cas, ceci n’est pas pour infirmer la propension naturelle du pater du «meilleur financier d’Afrique» à jeter du sable dans le couscous de ces nombreux compatriotes qui scintillent hors du Sénégal

 

La Minustah salue la publication des arrêtés présidentiels

 

La Mission des Nations Unies en Haïti (MINUSTAH) a salué, dans un communiqué la publication des arrêtés présidentiels convoquant le peuple haïtien en ses comices en vue de la tenue des élections présidentielle et législatives, le 28 novembre prochain.

 

« A cette occasion, la MINUSTAH tient à rappeler que le Conseil de Sécurité dans sa résolution 1927 (2010) confirme le rôle de soutien logistique, technique et sécuritaire au processus électoral dévolu à la Mission. » peut-on lire dans ce communiqué rendu public ce mercredi 30 juin.

 

Dans cette résolution, le Conseil de Sécurité demande également à la MINUSTAH de « coordonner l'assistance électorale internationale à Haïti en coopération avec les autres parties concernées, y compris l'Organisation des États américains », a précise le communiqué.

 

La Mission aunisienne a une nouvelle fois réitèré son ferme engagement à veiller à la tenue d'élections transparentes et crédibles sur l'ensemble du territoire.

 

Elle souhaite la participation la plus large des électeurs, afin de faire de ces élections une étape supplémentaire dans la consolidation de la démocratie en Haïti.

 

Soulignons que, le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon avait également renouvelé l'engagement de l'ONU à soutenir les autorités haïtiennes dans la préparation et la conduite de ces élections.

 

Crédit : Radio Métropole

 

René Préval renouvelle son soutien au CEP de Gaillot Dorsainvil

 

Les élections présidentielles et législatives auront lieu le 28 novembre prochain dans le pays. C'est ce qu'a annoncé ce mercredi, le Chef de l'État haïtien René Préval qui a récemment publié trois arrêtés présidentiels.

 

En effet lors d'une rencontre avec la presse, ce mercredi au Palais National, le président Préval qui était accompagné du directeur général du CEP, a fait le point sur l'ensemble des questions relatives au dossier du Conseil Electoral Provisoire.

 

Selon René Préval les critiques formulées par des membres de l'opposition contre l'actuel CEP ne sont pas fondées.

 

« Ils ont des représentants au sein du CEP, et ces mêmes partis politiques exigent le renvoi de ce même CEP », a déclaré le président de la République, qui a fait remarquer que presque tous les secteurs qui ont des représentants au sein de l'organisme électoral ont renouvelé leur confiance à ses conseillers électoraux.

 

Monsieur Préval a rejeté d'un revers de main les propositions de la société civile et des partis politiques exigeant le renvoi du CEP de Gaillot Dorsainvil et la mise en place d'un nouveau CEP de consensus.

 

« Les partis politiques qui réclament le départ de l'institution électorale, sont ceux qui avaient accepté d'aller aux élections avant le 12 janvier avec ce même CEP, alors qu'est ce qui a changé leur position, peut être le tremblement de terre » s'interroge le président d'un ton ironique.

 

Interrogé sur la crédibilité ou pas des prochaines élections, le président a précisé qu'il n'a pas l'habitude d'organiser des élections et donc, qu'il ne peut pas se prononcer sur l'organisation d'élections.

 

« J'ai l'habitude de gagner des élections mais pas d'en organiser », a conclu le président

 

ARRETE PRESIDENTIEL N°1 PORTANT CONVOCATION DU PEUPLE EN SES COMICES, EN VUE D’ELIRE LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

 

LIBERTÉ ÉGALITÉ FRATERNITÉ

RÉPUBLIQUE D'HAÏTI ,

ARRETE,

RENE PREVAL

PRÉSIDENT

 

Vu les articles 11, 12-1, 15, 16, 16-1, 16-2, 17,28,31,31-1,31-2,31-3,52-1,52-2,58,59,

59-1,88,89,90,90-1, 91, 92~ 94, 94-1, 94-2, 95, 95-3, 96, 130, 132, 133, 134, 134-1, 134-2, 134-3, 135, 136, et 191 de la Constitution;

Vu le Décret du 30 juillet 1986 réglementant le fonctionnement des partis politiques;

Vu la Loi Electorale du 9 juillet 2008 ;

Vu l'Arrêté du 16 octobre 2009 nommant les Membres du Conseil Electoral Provisoire;

Vu l'Arrêté du 24 juin 2010 modifiant le mandat du Conseil Electoral Provisoire;

Vu la lettre du 25 juin 2010 du Conseil Electoral Provisoire demandant au Président de la République de convoquer le Peuple en ses Comices;

Considérant qu'il convient, sur demande du Conseil Electoral Provisoire, de convoquer le Peuple en ses Comices, en vue d'élire le Président de la République;

Sur le rapport du Ministre de la Justice et de la Sécurité Publique, du Ministre de l'Intérieur et des Collectivités Territoriales, et après délibération en Conseil des Ministres:

 

ARRÊTE

 

Article 1.- Les Assemblées Primaires sont convoquées le dimanche 28 novembre 2010 de six heures a.m. à quatre heures p.m. aux fins d'élire le Président de la République;

Article 1-1.- Le cas échéant, un second tour aura lieu à une date ultérieure à fixer par le Conseil Électoral Provisoire.

Article 2.- Les dates de début et de fermeture de la campagne électorale sont fixées par publication du Conseil Electoral Provisoire.

Article 3.- Le présent Arrêté sera imprimé, publié et exécuté aux fins de droit à la diligence du Ministre de la Justice et de la Sécurité Publique et du Ministre de l'Intérieur et des Collectivités Territoriales, chacun en ce qui le concerne. Donné au Palais National, à Port-au-Prince, le 29 juin 2010, an 207ème de l'Indépendance.

Par :

Le Président

René PRÉVAL