La constitution a l'épreuve de la gestion libérale

La constitution a l'épreuve de la gestion libérale

MODIFICATIONS TOUS AZIMUTS DE LA CONSTITUTION Le Pr El Hadj Mbodj brocarde le régime libéral

Le professeur de droit constitutionnel, El hadj Mbodj, n’a pas de mis de gants, hier, lors de la Conférence initiée par les cadres de l’Afp sur « La Constitution à l’épreuve de la gestion libérale », pour dénoncer les modifications tous azimuts de la Charte fondamentale par le régime libéral. 

Selon lui, « le (Sénégal) est en train de sombrer dans les abysses cauchemardesques moyenâgeux de l’anti-constitutionnalisme ».

Source : POPulaire, n° 2723, 23 décembre 2008, p.4 et Revue de presse.


Le Sénégal montre l’exemple de la Constitution déshabillée de tous ses oripeaux démocratiques, par son instrumentalisation par le pouvoir libéral, issu de l’alternance démocratique du 19 mars 2000 », s’offusque le Pr Mbodj, qui introduisait, hier, la Conférence organisée par les cadres de l’Afp sur « La Constitution à l’épreuve de la gestion libérale ». En effet, le conférencier souligne qu’ « il est loisible à tout observateur de bonne foi de constater, qu’après avoir relevé avec brio le défi d’une alternance démocratique paisible en Afrique, notre pays est en train de sombrer dans les abysses cauchemardesques moyenâgeux de l’anti-constitutionnalisme ». A l’en croire, « la rupture la plus grave et préjudiciable à l’histoire constitutionnelle de notre pays fut la mise à mort de la Constitution du 7 mars 1963 et son remplacement par la Constitution du 22 janvier 2001. Cette rupture était inopportune, dans la mesure où la nouvelle Constitution, dans son contenu, n’a fait que reprendre l’essentiel des dispositions de l’ancienne Constitution ».

Estimant que « le pouvoir libéral regorge de juristes éminents, mais, qui, scientifiquement, sont mal à l’aise pour jouer les avocats du diable », le Pr El hadj Mbodj est d’avis que « la démocratie sénégalaise est malade, elle est en danger ». Aussi, martèle-t-il : « le pouvoir libéral doit se ressaisir. Le Sénégal ne doit pas voguer à contre-courant du développement de la démocratie ».

Quant au journaliste-politologue Tamsir Jupiter Ndiaye, qui débattait des aspects politiques du thème, il a tout simplement fait le procès de Me Wade qui, selon lui, est « l’expression achevée du mal ». « Entre le régime de Wade et le peuple, il y a une cassure. Wade est devenu un homme tristement solitaire. Tout est parodie chez lui. Il ne connaît que la politique politicienne », déclare le chroniqueur politique de « Nouvel horizon ». Avant de décréter que « le départ de Wade et la réforme de la Constitution sont les seuls garanties de la modernisation du système politique sénégalais.

B.I.BA 

Le professeur El Hadji Mbodj Constitutionnaliste : « Le Sénégal est l’un des trois plus mauvais exemples de démocratie en Afrique »

En marge de la clôture des activités de son plan d’action pour l’année 2008, l’alliance nationale des cadres pour le progrès (ANCP) a tenu hier une conférence publique. La rencontre qui a pour thème « la constitution à l’épreuve de la gestion libérale » a été l’occasion pour les conférenciers de relever les différents tripatouillages de la constitution dont a été victime pendant huit ans de magistère de Me Wade. Lesquelles révisions « forcées » ont contribué à placer le Sénégal parmi « les trois plus mauvais exemples de démocratie du continent ».

Source Walf Grand-place du mardi 23 décembre 2008, p.5.

Pour faire face « aux graves crises politiques, économiques et sociales » que traverse le Sénégal, l’alliance nationale des cadres pour le progrès (Ancp) a organisé hier une conférence publique sur le thème « la constitution à l’épreuve de la gestion libérale. » Cette rencontre animée par le constitutionnaliste le professeur El hadj Mbodj a été une occasion pour le conférencier de faire l’état actuel de la démocratie sénégalaise qu’il dit « malade ». En fait, estime El hadj Mbodj « le Sénégal fait partie des trois mauvais exemples de démocratie en Afrique ». « Je viens récemment de la conférence des 53 pays africains où le Sénégal, le Zimbabwe et l’Algérie étaient choisis comme les trois pays les moins démocrates en Afrique, révèle le constitutionnaliste. Et le professeur Mbodj de se désoler « du comportement de notre pays devant l’Algérie qui a essayé de se défendre. » Selon lui, face à une telle situation, le Sénégal a tout simplement opté pour la politique de la chaise vide. A cela le professeur MBODJ révèle que « le Sénégal offre l’exemple d’une démocratie déshabillée. » « Tout cela est dû aux modifications imposées forcées des institutions selon les humeurs de Wade », fustige –t-il.

 

Comme preuve, le conférencier évoque les révisions constitutionnelles du régime de Wade. Des révisions qu’il qualifie « de détournement de procédures et de pouvoir. » En effet, dénonce le constitutionnaliste, la constitution de janvier 2001 approuvée par les sénégalais n’était pas changée mais plutôt révisée pour l’équilibrer. » Mais le pouvoir libéral « a réussi à cet effet en moins de 8 années à la toucher 14 fois, soit une révision par semestre », se désole-t-il. Ainsi, le constitutionnaliste estime qu’ « on est arrivé à un jeu de massacre. » C’est pourquoi le recul de la démocratie est visiblement remarquée même à l’étranger », note El hadj Mbodj Sophie BARRO

 

VIOLATION DES CONSTITUTIONS DANS LES 53 PAYS EN AFRIQUE Le Sénégal dans le tiercé gagnant avec le Zimbabwe et l’Algérie

 

Le Sénégal est parmi les premiers de la classe des pays africains où la Constitution est constamment violée. C’est ce qui est ressorti de la rencontre africaine sur les constitutions des 53 pays tenue récemment à Cotonou. La révélation a été faite hier par El Hadj Mbodj, professeur de Droit constitutionnel lors de la conférence des cadres de l’Afp. Source : L’Observateur n° 1575 du 23 décembre 2008

 

Le Sénégal est en tête de peloton dans le classement des pays africains où la Constitution est violée. C’est ce qu’a révèlé hier le Pr El Hadj Mbodj qui a animé hier une conférence de l’Alliance nationale des cadres pour le progrès (Ancp) sur le thème : « La Constitution à l’épreuve de la gestion libérale ». A en croire le Pr Mbodj, qui traitait des aspects juridiques et institutiionnels du sujet, le myhte du Sénégal en matière de respect de la Constitution s’est effondré. Le sSénégal fait partie des pays d’Afrique où la Constitution est la plus violée. Il partage cette place déshonorable avec l’Algérie et le Zimbabwe. Lors de cette conférence africaine, l’Alégrie a eu malgré tout le courage de venir à la tribune de l’Afrique pour défendre sa position. Mais le Séné »gal a opté pour la politique de la chaise vide. Très en verve, le Pr. El Mbodj a indiqué la révision de l’article 27 de la Constitution et la prorogation du mandat des députés constituent une atteinte grave aux principes constitutionnels. Et cela est un recul démocratique qui est dénoncé chaque jour à l’intérieur et à l’extérieur du pays. Au Sénégal, souligne M. Mbodj il y a une forte instrumentalisation du parlement, et les parlementaires apparaissent de plus comme les représentants du chef du parti que les représentants du peuple. Ce qui lui faire dire que la démocratie sénégalaise est malade. La démocratie est en danger. Le pays ne doit pas voguer à contre-courant de la démocratie. Il a lancé un appel à la restauration de la Constitution au Sénégal. HAROUNA FALL

 

__MOUSTAPHA NIASSE ELEVE LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE AU RANG DES DIEUX FUNESTES "Wade me fait penser à Hérode 1er, Taquin le Superbe, Caligula, Cadmos__

 

À force de disserter sur la personnalité du président Wade, qui, en termes d’abus de pouvoir, n’a pas d’égal sur cette planète, le secrétaire général de l’Alliance des forces de progrès (Afp) arrive à sa conclusion : « Wade fait penser à Hérode 1er, à Taquin le Superbe, à Caligula, à Cadmos, ainsi qu’à d’autres dirigeants de l’antiquité qui s’étaient attribués des pouvoirs d’essence divine ». Tous des despotes de l’histoire de l’humanité ayant fait fi du principe, selon lequel les droits des peuples sont inaliénables et imprescriptibles. À la suite du patron des progressistes, le chroniqueur à Nouvel Horizon, Tamsir Jupiter Ndiaye et le Professeur de Droit constitutionnel El Hadji Mbodj, invités par les cadres de l’Afp pour animer une conférence sur le thème : « La Constitution à l’épreuve de la gestion libérale », ont pulvérisé le locataire du Palais, coupable, selon eux, de tous les maux dont souffre le Sénégal.

 

Source: L'AS du 23 Décembre 2008

 

Le nombre de viols subis par la Constitution donne le tournis à plus d’un démocrate : 14 modifications au total, dont la dernière remonte au 7 avril 2008. Et c’est fort de ce constat que les cadres de l’Alliance des forces de progrès ont planché hier sur le thème : « la Constitution à l’épreuve de la gestion libérale ». Pour le secrétaire général de l’Afp, Moustapha Niasse, venu présider la rencontre, ce triste record, qui a fini d’écorner l’image de notre pays, ne peut porter que les empreintes de Me Wade. Un homme qui, de l’avis du progressiste en chef, s’est arrogé les prérogatives de Dieu. « C’est Wade, celui-là, qui a déclaré récemment détenir entre ses mains tous les pouvoirs, qu’il en donnait à qui il voulait et qui demeure le seul maître du jeu ». Wade, déclare le patron de l’Afp, fait penser à Hérode 1er , à Taquin le superbe et à d’autres dirigeants de l’antiquité qui s’étaient attribués des pouvoirs d’essence divine, oubliant, comme Caligula ou comme Cadmos et autres despotes de l’histoire de l’humanité que les droits des peuples sont inaliénables et imprescriptibles ». Ces droits, selon Niasse, ont pour noms le droit à la sécurité, à l’épanouissement du génie humain, à la production des éléments qui font le bonheur des êtres doués de raison et qui est le droit à la paix ». Malheureusement, dit-il, « il faut désespérer de Wade pour qui, le concept d’élections libres, transparentes et démocratiques, s’éloigne de plus en plus du rêve, de l’espérance et du droit des Sénégalais de choisir leurs dirigeants ou leurs représentants, à tous les niveaux ».

 

Moustapha Niasse : « je m’émeus de ces gens-là, ils mangent avec les deux mains » À force d’assister à la dilapidation de nos maigres ressources, le chef de file des progressistes s’émeut de la propension de nos gouvernants à manger avec les deux mains ce qui reste des richesses du pays. La corruption, les marchés de gré à gré, les dessous-de-table, perpétrés au Sénégal et à l’étranger, donnent de notre pays l’image d’une République bananière, où la loi ne s’applique qu’à une catégorie de citoyens ». Pendant que, se désole-t-il, « l’autre catégorie a tous les droits et n’est soumise à aucun principe juridique garant de la crédibilité d’un système politique et de l’organisation sociale d’un pays, au profit de tous.

 

Tamsir Jupiter Ndiaye : « Wade a fait passer la Constitution de loi fondamentale au moi fondamental » Invités à disserter respectivement sur les aspects politiques, ainsi que sur ceux juridiques et institutionnels, notre confrère Tamsir Jupiter Ndiaye, et le Professeur El Hadj Mbodj, ont pulvérisé Wade et son régime. Pour le chroniqueur à Nouvel Horizon, le problème du Sénégal, c’est d’avoir à sa tête un dirigeant dépassé comme Wade, maître dans les errements et qui a fait passer la Constitution de loi fondamentale au moi fondamental. Mais, pour Tamsir Jupiter Ndiaye, après avoir beau inonder les salles de rédactions de communiqués incendiaires, l’opposition, notamment le Front Siggil Sénégal doit trouver Wade sur le terrain de la confrontation. Aussi, notre confrère renvoie-t-il certains leaders du Front Siggil Sénégal qui se crêpent le chignon autour du titre de chef de l’opposition dans les cordes et qualifie-t-il un tel débat de ridicule. Car, dit-il, la seule bataille qui vaille, pour un vrai opposant, reste le combat pour devenir président de la République.

 

Professeur El Hadj Mbodj : Wade est un as, en termes de jeu de massacre de la Constitution Selon le Professeur de Droit constitutionnel, El Hadj Mbodj, Wade est un as dans le jeu de massacre de la Constitution. Voilà un homme qui, par le biais de détournement de procédures, de pouvoirs, a fait de la Constitution sa chose personnelle, en se taillant un plaisir non canalisé de nommer, dégommer des citoyens, au gré de ses humeurs. Ce qui est plus grave, c’est que, de nos jours, hors de nos frontières, partout où tu exhibes ton identité, les gens rient sous cape, tellement tout le monde est au parfum du jeu de massacre dont fait l’objet notre Constitution de la part de Wade.

 

La thérapie de Niasse Même si l’heure est grave, il n’en demeure pas moins que Moustapha Niasse invite le peuple à ne pas se décourager, car il est possible de remédier à la gestion informelle et gabégique de l’argent public par Wade. Ce faisant, il suffit de supprimer les 32 agences au profit des ministères techniques, d’enterrer le Sénat, réduire le budget de la Présidence de 64 à 10 milliards de F Cfa, dégraisser l’équipe gouvernementale de 40 à 20 membres, faire passer les conseillers politiciens de 150 à 30, réduire le nombre de députés de 150 à 80, les postes diplomatiques et consulaires de 60 à 30. Ce n’est pas tout, parce qu’il faudra réduire également le coût faramineux des voyages inutiles du président Wade de 30 à 15 milliards. Ce qui donnerait un total de 254, 3 milliards de F Cfa suffisant pour relancer les secteurs vitaux et subventionner les prix des denrées de première nécessité. _Daouda THIAM__

 

Conférence publique de l’Ancp : Wade, la cible

 

« La Constitution à l’épreuve de la gestion libérale », voilà ainsi libellé le thème de la conférence publique de l’Alliance nationale des cadres progressistes (Ancp) organisée hier au Térou-Bi. Les conférenciers, avec comme modérateur Moustapha Niasse, s’accordent à dire que le temps de réagir a sonné pour mettre fin au pouvoir libéral et adopter une nouvelle Constitution. Source : www.ferloo.com

 

Dans le discours d’ouverture du modérateur de la conférence, Niasse n’a pas manqué de décocher des flèches en direction du régime libéral. Pour le progressiste en chef, « les règles de bonne gouvernance (…) se trouvent piétinées sans limites, le principe de la séparation des pouvoirs ne bénéficie d’aucun respect, le pouvoir personnel à forte tendance monarchique s’exerce sans contrôle, la société sénégalaise est, du fait de la mal gouvernance, engagée dans notre pays par le régime politique en place, s’achemine vers un chaos qu’un sursaut national, engagé par tous les patriotes, est seul capable d’endiguer et d’éviter ». Moustapha Niasse de poursuivre, en précisant que « le plan politique, le concept d’élections libres, transparentes et démocratiques, s’éloigne de plus en plus du rêve, de l’espérance et du droit des Sénégalais de choisir leurs dirigeants, à tous les niveaux ». Tandis que, ajoute-t-il, « dans le domaine économique, la corruption, les marchés de gré à gré, les dessous de table ( …) donnent à notre pays une image d’une République bananière (…) ». Suffisant pour le leader de l’Afp pour se demander « ce qu’il y a lieu de faire ». C’est ainsi qu’il estime que le moment semble venu de relever « les défis et tous les défis ». Pour ce faire, dit-il, il s’agit « par la réflexion organisée, par l’action planifiée sur le terrain, par la poursuite d’objectifs qui visent la rédemption du Sénégal, le retour des valeurs cardinales qui font la force de notre peuple, par l’unité de tous les patriotes, par leur mobilisation organisée, il est possible, il est nécessaire, il est indispensable de mettre fin à cette situation ».

 

Moustapha Niasse ouvre ainsi la voie au Pr El Hadji Mbodj qui dit qu’"il y a eu un jeu de massacre de la Constitution du 22 janvier 2001 qui jouissait pourtant de l’adhésion populaire des Sénégalais ». En ce sens que, fait observer le constitutionnaliste, « il n’a jamais été question de changer la Constitution de 1963, mais de lui apporter des correctifs ». « J’avais la conviction que celui qui disait qu’il ne marchera pas sur des cadavres pour aller au Palais, ne torpillera pas en peu de temps la Constitution (14 modifications en 8 ans) ».

 

Selon Pr Mbodj, « Me Wade a commencé à bafouiller la (Loi fondamentale) et les institutions de la République depuis le jour de son investiture en imposant un hymne personnel, tous juste après la montée des couleurs… ». Le conférencier de souligner, également, « qu’il y a eu un détournement de procédure ». Car, explique-t-il, « Me Wade a oublié qu’il a été élu sur la base d’une coalition avec un programme de bonne gouvernance (…), l’Assemblée nationale et le Sénat sont aux antipodes des aspirations des Sénégalais ».

 

Tamsir Jupiter Ndiaye, intervenant sur le recul démocratique, abonde dans le meme sens. Pour lui « entre Wade et le peuple sénégalais, il y a une cassure, une rupture. Wade est aujourd’hui isolé, sa « loi » fondamentale et devenue son « moi » fondamental ». Selon le chroniqueur de Nouvel Horizon, « Wade n’est pas notre contemporain, il est un homme du passé ». "Le départ de Wade et l’adoption d’une nouvelle constitution sont les seules garanties pour un Sénégal de la modernité ». Dès lors, soutient-il, « le seul combat qui s’offre, est celui d’une famille et ses alliés contre tout un peuple, seul l’attaque frontale, l’affrontement peuvent ébranler Wade et non des communiqués de bureau politique, des interventions sur tel ou tel sujet… ».

 

Abdou TIMERA

 

The rules of good governance trampled

 

Source: The Dakar Time Wednesday, December 24, 2008

 

The current situation is the result of multiple amendments to the Constitution. This is the conclusion that the Alliance national executive for Progress (Ancp), came during his meeting with the press

 

"The repeated manipulation of the constitution by the Liberals are the source of all ills corrupting senegalese society currently," said Alioune Sarr, coordinator of the Ancp. According to the framework gradually, "unfortunately we are witnessing a bad governance structure and a weakening of institutions. It's so revised, edited and changed, that the Senegalese Constitution has now lost its coherence, its logic and its sacredness, felt them.

 

The comrades of Moustapha Niasse went further in their indictment against the regime of President Wade, accused of being partly responsible for the institutional and political crisis, but also the food and economic crisis.

Jupiter Tamsir Ndiaye, a political journalist and lecturer of the day accusing the president of being the author of the crisis in Senegal, "only the departure of President of the Republic and the guarantees of social and political balance will consolidate the democratic gains, "said one. According to the political, we must galvanize citizens to upgrade institutions. For El Hadji Mbodj, Professor of Constitutional Law, the Constitution has been retouched fourteen times in eight years, denouncing the coup, the massacre of the Constitution. "Senegal is currently part of the three countries most badly governed in Africa", has strongly deplored the latter.

© 2008 The Dakar Times by Kémo Touré & Company__